Présentation


Chèr·e·s ami·e·s, chèr·e·s humain·e·s,

Vous dont le temps est compté, escompté, chiffré, mesuré, revendu,

serait-il imaginable que vous ayez, dans votre emploi du temps anglicisé et numérisé,

un blanc, une friche, un moment en jachère, un moment sans achat,

un moment sans revente, un temps libre, pour faire la révolution ?

Et si la révolution passait par l’imaginaire ?

Et si l’imaginaire pouvait orienter la réalité ?

Si tel était le cas, il serait possible de créer des canaux, de fleurir les berges,

d’immerger des moulins, de créer des barrages, des ponts et

d’influer sur le cours du Temps.

Connaissez-vous un ou des films qui parle·nt d’un futur qui fait envie ?

Si oui, s’il vous plaît notez-le sur ce mur, sur cette page.

Si non, j’ose à peine vous poser la question 2…

Allez : Connaissez-vous un ou des films qui parlent d’un futur qui ne fait pas envie ?

Et voilà.

Le problème est là.

Nous sommes pétri·e·s d’imaginaires terrifiants, dystopiques, catastrophiques et souvent apocalyptiques.

Le point positif, c’est qu’on ne peut pas être déçu·e·s par le futur après ces visions cauchemardesques.

Le point négatif, c’est que nous convergeons vers une vision terrifiante de l’avenir,

qui ne présage rien de bon, bien au contraire.

Au sortir de ces histoires, tous nos voyants sont au rouge et l’instinct de survie hurle

« SAUVEZ-MOI !! » ,

nous positionnant dans un état d’urgence dans lequel nous ne pouvons plus réfléchir posément et user de notre si merveilleuse sagesse, individuelle et collective.

Certaines personnes pensent que si l’on pense très fort à quelque chose, on peut le faire advenir dans la réalité.

Par exemple, les écrans avec une caméra qui s’adressent à nous personnellement de 1984 de Georges Orwell ; ou encore les overboards de retour vers le futur 2, ou bien la reconnaissance biométrique de minority report.

Toutes ces choses là, cauchemardesques ou non, ont été d’abord imaginées dans la fiction, puis elles sont advenues dans la réalité.

Le passage par la fiction facilite la création de ces choses puisqu’il donne envie à certain·e·s de les créer dans la réalité et prépare les esprits des autres en imprégnant leur imaginaire collectif.

Alors, un film qui parle d’un futur qui fait envie, vous en connaissez un ?

Et un livre qui parle d’un futur qui fait envie, vous en connaissez un ?

Si oui, s’il vous plaît, partagez-en le titre et/ou un extrait choisi sur ce mur, sur cette page.

Faisons le souhait aussi que ce site nous invite à laisser notre imaginaire optimiste reprendre du pouvoir et de la liberté d’action, qu’il puisse se déployer encore et toujours avec plus de beauté et de sagesse.

OUBLIONS LES CARCANS DE LA RÉALITÉ, ICI TOUT EST POSSIBLE, MÊME VOS DÉSIRS LES PLUS FOUS, MÊME VOS DÉSIRS LES PLUS SAGES.

Faites l’effort, projetez-vous et demandez-vous « qu’est ce que je voudrais vivre dans le futur ? Collectivement, individuellement ? Quelle société ? Quelle éducation ? Quelles occupations ? Quel art de vivre ? Quelles pépites ? Quels bonbons ?

Et quels fruits ? »

Tout est permis, ne vous limitez pas.

Faites-vous plaisir, faites-vous du bien.

Sauvez-vous, sauvez-nous.

Vous avez le temps, il n’y a pas d’urgence.

Choisissez votre lumière, réglez vos éclairages, faites une mise au point et lancez-vous.

Parfois, l’inspiration est plus abondante avec un stylo et du papier. Si c’est le cas pour vous, n’hésitez pas à écrire sur une feuille, un cahier, un carnet.

Écrivez pour vous, écrivez pour nous, écrivez pour les enfants, écrivez pour la vie que vous rêveriez de vivre sur Terre.

Ne vous limitez pas.

À vos plumes !